Autoboyographie — Christina Lauren

« Vous voyez, ces moments tellement surréalistes que tu te demandes si tu es vraiment là ? Quand ce n’est pas une hyperbole, mais que, pendant une fraction de seconde, tu as l’impression de ne plus être dans ton corps ? C’est ce qui est en train de m’arriver. J’ai le vertige d’être ici avec lui »

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Auteur : Christina Lauren
Editeur : Hugo New Way
Date de publication : 2018

— Résumé

Lorsque la famille de Tanner Scott quitte la Californie pour le plus traditionnel État de l’Utah, le jeune homme se rend à l’évidence : il va falloir rentrer dans le placard à nouveau. Après tout, il ne lui reste plus qu’un semestre à tirer avant la liberté (comprendre : fuir ce patelin dès que possible).

C’est alors que sa meilleure amie Autumn lui lance un défi : le prestigieux Séminaire de Provo High. Un programme où les étudiants ont quatre mois pour rédiger un roman. Challenge accepté !
Et Tanner ne regrette pas son choix. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour repérer Sebastian Brother, le petit prodige – et accessoirement mormon – qui a remporté le Séminaire haut la main l’année passée.

Et quelques semaines pour tomber éperdument amoureux de lui…

Note : 9,5/10

— Avis

Autoboyographie, c’est le genre de livre que vous n’avez pas envie de quitter, que, une fois que vous l’avez fermé, vous avez de suite envie de relire.
Dès les premières pages, l’écriture des auteures m’a pris aux tripes. J’ai imméditemment été saisie par l’histoire de Tanner, et peu de temps après par celle de Sebastian.

Je suis encore toute émue en écrivant cette chronique, parce que ce livre est tellement touchant. Il soulève des sujets tellement importants de nos jours. Comment l’homosexualité ou la bisexualité ne sont pas des aberrations, des choix, mais tout simplement la nature de chacun. Comment, justement, ce n’est pas le sexe mais la personne en elle-même le plus important. Comment l’amour, peu importe à qui il est adressé, peut être présent.

« Le problème, ce n’est pas Sebastian et moi, c’est les règles. »

Tanner et Sébastian m’ont bouleversée. Tanner pour son caractère piquant, son humour et sa lucidité. Il sait qu’il a de la « chance » (même si ça ne devrait pas être le cas), d’être à ce point accepté et même compris par ses parents. Tanner m’as vraiment émue pour les sentiments purs qu’il transmet, pour sa sensibilité mais aussi et surtout pour son humour.

Sébastian, je pense qu’il est la cause de toutes mes larmes. Mormon, il n’a pas seulement peur d’être rejetté par ses parents. Il a du mal à s’accepter lui-même – être gay, c’est pas normal, non? – j’ai tellement été touchée par sa situation, malgré le fait qu’on le voit à travers les yeux de Tanner. Mais j’ai tellement apprécié suivre son évolution. j’ai tellement souffert en même temps que lui. J’ai tellement pleuré et été émue par ce personnage à la fois sensible et touchant.

Les deux ensemble, ça fait des étincelles. J’ai totalement été emportée par le tourbillon d’émotions que sont Tanner & Sébastian. Ils m’ont fait fondre, littéralement. J’ai apprécié que tout soit bien mis en place par les auteures, que rien n’aille trop vite. Que tout soit naturel en fait. C’est ça qui m´a fait fondre avec eux. J’ai adoré les suivre et j’aimerais les suivre encore. Ils me manquent déjà, je veux savoir ce qu’ils vont devenir. Je me suis vraiment attachée à eux, malgré le fait qu’ils ne sont restés qu’un jour à mes côtés puisque c’est le temps qu’il m’a fallut pour lire ce roman.

« Son sourire me fout en l’air. »

Quant aux autres personnages… la famille de Tanner m’a touchée. J’ai aimé le fait que tout soit si simple dans sa famille, décompléxé, qu’ils se disent tout et acceptent de parler de tout ; malgré un passé au final pas si simple. Pour Autumn, la meilleure amie de Tanner, je ne me suis pas tellement attachée à elle. Mais à la fin du roman, elle m’a quand même émue.

Je n’arrive même pas à exprimer à quel point ce roman m’a touchée. Il aborde des sujets pour moi importants : la religion, l’acceptation, l’amour. Je ne sais pas s’il les aborde de la bonne façon pour tout le monde, mais, pour moi, ce roman a été une révélation est m’a atteinte en plein coeur.

Ah, j’ai presque oublié de vous parler de l’écriture ! J’AI ADORE. Je n’avais lu que Beautiful Bastard de Christina Lauren, et ce n’est, vous vous en doutez, en rien comparable. Ici l’écriture est un véritable bonbon, que j’ai pris plaisir à dévorer. Malgré certains détails parfois superflus, tout ce qui était écrit par les auteurs avait le don de me passionner.

« Ce que vous entendez, là, c’est mon coeur qui prend son élan et qui saute en parachute.
Il vole. »

Je tiens à remercier les éditions Hugo New Way pour cet envoi !

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— Mon avis en quelques mots ?

Une pépite, un roman important et bouleversant à ne pas rater. LISEZ-LE !

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